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Lagune
Les week-ends se suivent et se ressemblent... Je suis retournée à la plage.
Mer plus haute et traîtresse ce samedi. Le ressac creuse des cuvettes invisibles qui déstabilisent le baigneur impatient d'avancer vers le large. Il faut donc bien choisir son terrain. À part ça, que du bonheur ! Température de l'air, de l'eau, faible fréquentation, exotisme...
Je me baigne (nager est impossible compte-tenu des vagues), je marche, j'échange quelques mots avec les personnes croisées qui, invariablement, s'enquièrent des raisons de ma présence en ces lieux, me souhaitent bonne arrivée et s'assurent de ma satisfaction à me trouver en Côte d'Ivoire. Puis, à nouveau, je me baigne, je marche, etc.
À l'occasion, je découvre un tas de méduses échouées sur la plage. Il m'avait bien semblé percevoir de subreptices effleurements lors de mon immersion...
Juste derrière la plage, s'étend la lagune, eau calme et saumâtre dont la quiétude tranche avec l'agitation des déferlantes. Paysage détonnant à la flore exubérante abritant une faune non moins prolifique, dont les "crabes poilus", que je n'ai pas encore eu l'opportunité de rencontrer.
J'achète un calamar tout frais pêché avant de rentrer. Malheureusement, je ne réussirai à convaincre ni Lydie, ni les garçons d'y goûter (c'était pourtant délicieux, accommodé avec une sauce oignons-ail-tomates, assaisonnée de quelques aromates et d'un peu de piment). Fatoumata en prendra une bouchée par égard pour moi.
Le retour se fait dans des conditions analogues aux précédents trajets. Nous sommes neuf dans un break réaménagé : six places derrière, le chauffeur, plus deux personnes sur le même siège à l'avant.
À mi-parcours, nous sommes arrêtés pour un contrôle de police.
Pas un blâme concernant la sur-occupation du véhicule, pas de vérification de la validité du contrôle technique.
Tous nos documents d'identité sont inspectés. Par malchance, un jeune n'a pas ses papiers. Blocage. Immobilisation.
Les autres passagers s'émeuvent et implorent pardon par la fenêtre. Mon voisin descend et va s'entretenir avec le représentant de l'ordre public. Je ne connaîtrai pas la nature de leur échange, mais nous pourrons repartir sans autre délai. Un généreux donateur ?
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Commentaires
2psy de lorientDimanche 14 Octobre 2012 à 10:35merci pour la ballade et pour le rêve de gros bouillons ont arrosé pontivy et l'automne essaie d'avancer ses charmes couleur de chataignes mais le soleil et la lumière c'est dans ton blog!
bonne continuation et heureux hasards
bises
cath
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Bonjour!!
je regarde avec plaisir tes photos plutôt que regarder par la fenêtre.....
c'est dommage qu'il non pas voulu goûter le calamar c'est sur, ça devais être bien bon,
continue de nous faire rêver!!!!!
Bisous
Marilyn