• Ça y est, je connais enfin l'harmattan. On m'en parle depuis mon arrivée à Abidjan. Je m'attendais à une manifestation bruyante et décoiffante, à la manière de nos tempêtes bretonnes. Mais cette rencontre, plutôt qu'un baptême en grandes pompes, s'est faite sur un mode furtif, sobre et modéré. L'harmattan est un alizé chaud, sec et poussiéreux qui s'invite en Afrique de l'ouest entre novembre et mars. Je l'ai perçu très peu, mais sans pouvoir m'y tromper, par la lumière saturée et une certaine âpreté dans la bouche à chaque inspiration.

    Hier soir, je voulais partager un repas pour fêter mon départ et aussi Noël, dans la cour de la maison avec Lydie, Fatoumata, Maryam et sa fille Ramine, les garçons Pape et Abdoulaye.

    Nous avons donc préparé un réveillon à la française avec foie gras, saumon fumé et poulets rotis aux marrons et champignons. Lydie a confectionné une superbe et délicieuce "Forêt noire", mon gâteau préféré !

    C'était gai et émouvant à la fois.

     

    Harmattan

     


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  • Me voici de retour en France, pour profiter des fêtes en famille. Joyeux Noël à tous et bon réveillon.

    Retour au pays

     


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  • Bonjour à tous,

    Il était prématuré de ma part de fermer ce blog avant d'avoir mené à bien mon projet post-expatriation.

    On ne peut pas sauver l'Afrique, c'est sûr, mais on peut, en ciblant ses actions, œuvrer pour que quelque chose, quelque part, pour quelqu'un, s'améliore.

    Moi, je choisis d'aider Lydie en lui permettant d'élever ses prétentions professionnelles.

    Elle suit depuis deux ans des cours de pâtisseries qu'elle doit financer par ses ressources moins que rudimentaires (30 euros de revenus mensuels, coût annuel de la formation, environ 100 euros).

    Je lui ai trouvé un stage de formation pratique de "cuisinier en desserts de restaurant" à l'Auberge de Grand-Maison, restaurant ***NN proche de chez moi, à Mûr de Bretagne.

    Nous nous sommes démenées, pour que la convention de stage soit validée et signée par la Chambre des Métiers d'Abidjan qui soutient ce projet (moralement s'entend, pas d'aide financière).

    Je me propose, bien entendu, d'héberger Lydie durant son séjour en France.

    Mais voilà, il reste un obstacle majeur, qui n'est autre que le prix du voyage. Un billet d'avion aller-retour pour Abidjan coûte entre 700 et 800 euros en période creuse et il est bien évident que Lydie, même en travaillant toute sa vie, n'aura jamais les moyens de règler une telle somme.

    C'est là que vous intervenez. Vous avez peut-être pris plaisir à suivre mon aventure africaine, vous avez été émus, amusés, indignés (?) à la lecture de mes lignes.

    Vous tenez l'occasion unique de participer à une cause caritative bien identifiée, en apportant une petite contribution à l'achat de ce billet d'avion.

    J'espère une participation très large, pour diluer la facture entre tous les volontaires (10, 20, 30 euros ou davantage).

    Je vous remercie d'avance de m'aider à réaliser ce projet, qui permettra à Lydie de prétendre à un emploi reconnu et mieux rémunéré une fois de retour chez elle.

    Pour vos dons, suivez ce lien : www.leetchi.com/fr/Cagnotte/48467/a1236cbe ou expédiez un chèque directement à mon adresse postale.

    Merci encore.

    Sauver l'Afrique

     


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